Ainsi, probablement, va l'écriture. Hier mon hurloir me renvoyait une chaleur bienveillante. Le texte se tenait à peu près, certains passages étaient honnêtes.
Et puis je relis aujourd'hui et je trouve ça naze. Je trouve ça gamin, je trouve que certains passages entiers manquent de maturité, je trouve ça gonflé aux hormones, artificiellement mûri, enfin bref.
Peut-être la faute à mes lectures. Ecrire après Tillinac, c'est complexe. Il prend le temps d'un chapitre entier pour un personnage alors que je me précipite sur un paragraphe et c'est plié. 150 pages et l'action commence à peine, contre 15 de mes feuilles et tout est déjà presque dit.
Déon le résume dans "Jeu de miroir" : pour écrire il faut avoir lu, mais lire empêche d'écrire car on voudrait faire aussi bien sans pouvoir, nous semble-t-il, y parvenir.
Je ne bosserai donc probablement pas sur le texte aujourd'hui. Tout ses défauts se percutent, je suis très gêné par ce que je lis.
Friday, October 13, 2006
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment